Author: unsacmcitx

Retraités

Unité syndicale contre la réforme des retraites

Le combat contre la réforme des retraites a occupé une place importante dans les débats du congrès de l’UNSA Retraités. Laurent Escure et Dominique Corona nous ont expliqué pourquoi l’unité syndicale est si importante pour espérer mettre fin à ce projet injuste et brutal du Gouvernement. Les retraités doivent participer à la mobilisation pour soutenir les actifs.

Le congrès a adopté à l’unanimité la motion suivante :
« L’UNSA Retraités réunie en congrès les 24 et 25 janvier réaffirme son attachement au système de retraite par répartition. Elle apporte son entier soutien aux travailleurs et travailleuses du public comme du privé et aux jeunes, engagés dans la lutte contre le projet de réforme porté par le gouvernement.
Pour les délégués, venus de tous les départements et régions de France, la revalorisation des pensions de retraites doit être calculée en fonction de l’évolution du salaire des actifs et être au moins égale à l’augmentation de l’indice des prix constatée au cours de l’année.
Pour une carrière complète, chaque retraité doit bénéficier d’une pension au moins égale au SMIC. Trois retraités sur dix perçoivent une retraite inférieure à 1000 euros. Chaque retraité doit disposer d’une pension au moins égale à 60% du revenu médian (seuil de pauvreté).
Les délégués se réjouissent de l’unité syndicale pour combattre la réforme des retraites. Ils appellent à l’unité des organisations syndicales des retraités pour soutenir l’action des actifs et faire aboutir les revendications communes. »

Forte de cette motion, l’UNSA Retraités s’adressera à toutes les organisations syndicales de retraités pour les inviter à l’unité dans l’action contre la réforme des retraites.

Retraités

L’UNSA Retraités en congrès

Plus de 100 militants de l’UNSA Retraités, représentatifs des multiples composantes de l’UNSA, ont finalisé pendant deux jours la résolution qui leur servira de fil rouge au long des quatre années à venir.
Un temps fort de ce congrès a été consacré à la question de la fin de vie.
Les congressiste ont exprimé avec force leur soutien au mouvement très large qui revendique l’abandon de la réforme des retraites portée par le gouvernement.

L’UNSA Retraités a tenu son 7e congrès national les 24 et 25 octobre à Paris.
Dans son intervention au début du congrès, Laurent Escure a souligné l’importance de la syndicalisation des retraités pour structurer les territoires. Leur apport dans les Unions régionales et départementales est important pour l’UNSA. Il suggère de mettre en place des offres de services, pour développer les adhésions en dehors du cercle militant.

Jean-Marc Schaeffer a fait le bilan de la mandature écoulée, perturbée par la crise du Covid. Le pouvoir d’achat des retraités a été malmené. L’UNSA Retraités a réagi par des pétitions, et des interventions auprès des élus et du gouvernement.
Notre communication a été améliorée, avec la mise en place d’une infolettre et d’articles réguliers dans UNSA Mag.

Jean-Marc Schaeffer, Secrétaire général, a rendu un hommage émouvant à Jean-Pierre Lussou, secrétaire national décédé au cours du dernier mandat. Il a remercié les secrétaires nationaux sortants et en particulier, pour leur travail et leur engagement sans faille, Jean-Louis Biot, Jean-Claude Bregail, Joëlle Thiéry et Jean-Paul Tripogney, qui ne sollicitaient pas un nouveau mandat.

Le congrès a longuement travaillé sur des orientations syndicales en sept thèmes : la place des retraités dans la société en France et en Europe, la dégradation du pouvoir d’achat, la détérioration du système de santé, le risque de dépendance et le développement syndical. La résolution, adoptée à l’unanimité, constitue notre feuille de route pour les quatre prochaines années et la base de la contribution de l’UNSA Retraités au congrès de l’UNSA qui aura lieu en juin.
Le thème de la fin de vie a donné lieu à un débat riche et constructif, qui conduit l’UNSA Retraités à demander d’inscrire dans le droit français, le suicide assisté d’une part et l’euthanasie d’autre part. La loi devra rechercher la juste articulation des principes de liberté, de dignité, d’équité, de solidarité et d’autonomie.
Télécharger les résolutions de congrès

Le Bureau National, réuni lors du congrès, a élu le nouveau Secrétariat National de l’UNSA Retraités : Jean-Marc Schaeffer, Secrétaire Général, Jean-Claude Ancelin, Gilles Auteroche, Pascal Binet, Marie-Paule Cavret, Michel Gabet, Aline Geeraerts, Jean-Roger Guiban, Chantal Guillaumie, Claude Lassalvy, Thierry Marty, Joëlle Mourton, Secrétaires Nationaux.
Télécharger la présentation du Secrétariat National

UNSA CM-CIC

Je veux faire grève, je fais comment ?

Le droit de grève est un droit fondamental. A ce titre, la grève bénéficie d’une protection juridique particulière.

La grève est un droit individuel qui doit s’exercer collectivement. Il consiste à cesser le travail collectivement et de manière concertée en vue d’appuyer des revendications professionnelles.

Je ne reste pas isolé·e : avant, pendant, après la grève, je me rapproche du syndicat UNSA pour toute interrogation.

Quelques réponses aux questions que vous vous posez.

Qui peut faire grève ?

Tout salarié·e du privé, tout agent·e du public peut donc faire grève sauf exceptions concernant certains services (les policiers, les CRS, les militaires, les personnels de l’administration pénitentiaire, les personnels des transmissions du Ministère de l’Intérieur, les magistrats de l’ordre judiciaire et certains personnels de la navigation aérienne).

Et si je suis le seul·e salarié·e ou agent·e à vouloir faire grève ?

La grève est un droit individuel qui doit s’exercer collectivement. Cependant, dans le cadre du conflit des retraites et parce que je participe à un appel à la grève lancé au niveau national, je peux faire grève même si je suis le seul ou la seule à le vouloir.

Et si dans mon secteur d’activité, il faut un préavis ?

Pas de problème, l’UNSA a déposé les préavis de grève pour couvrir les secteurs d’activité du public comme du privé qui nécessitent ce dépôt.
Un préavis est une notification à remettre plusieurs jours avant le déclenchement de la grève. Il n’est exigé que dans la fonction publique, les entreprises privées en charge d’une mission de service public et quelques autres secteurs notamment du transport.
Pour tous les autres employeurs du privé, il n’y a pas d’exigence de préavis de grève.

Est-ce que dans le privé, la grève peut être déclenchée à tout moment ?

Oui à tout moment et sans formalités préalables sauf dans certains secteurs spécifiques. Pour en savoir plus, je me rapproche du syndicat UNSA de mon secteur d’activité.

J’ai lu que l’employeur doit connaître les revendications au moment du déclenchement de la grève. Qui le fait ?

Le syndicat UNSA informe l’employeur des revendications. Son rôle est aussi de mobiliser les salarié·es en distribuant des tracts par exemple.
S’il n’y a pas de syndicat dans mon entreprise, je me rapproche de l’Union départementale UNSA.

Faut-il que je me déclare gréviste ?

Tout dépend du secteur d’activité.
Dans le privé, je ne suis pas obligé·e d’informer mon employeur de mon intention de faire grève. Si je souhaite cependant l’informer, je peux le faire par mail, par courrier, et même oralement… et je peux préciser la date et la durée.
Certaines entreprises du privé (en charge de gestion de services publics par exemple) et certains services publics sont toutefois tenus de demander aux salarié·es ou aux agent·es de se déclarer avant le début de la grève. Je me renseigne auprès du syndicat UNSA.

Pourrais-je être sanctionné·e ou licencié·e si je fais grève ?

Non. Je ne peux pas être sanctionné·e ou licencié·e si j’exerce mon droit de grève dans le respect de la loi.

Suis-je obligé de faire grève une journée entière ?

Non. Je peux faire grève un quart d’heure, une demi-journée, un jour ou plus. Mais pour les agent·es de l’État, la retenue sur salaire se fait par journée entière même s’il se met en grève seulement quelques heures.

Quelle sera ma retenue sur salaire ?

Les retenues sont différentes selon le secteur d’activité.
Dans le privé, ma retenue sur salaire doit être strictement proportionnelle à la durée d’interruption du travail.
Si je suis agent·e de l’Etat : pour chaque jour non travaillé, 1/30ème de mon traitement mensuel est retenu que je fasse grève quelques heures ou une journée. Si je fais grève du vendredi au lundi inclus, j’aurai 4 jours de retenue sur ma rémunération puisque le samedi et le dimanche seront décomptés, même si je ne travaille jamais le week-end.
Si je suis agent·e de la Territoriale ou l’Hospitalière, la retenue est proportionnelle à la durée de la grève soit 1/30ème pour une journée d’absence, 1/60ème pour une demi-journée d’absence, et 1/151,67ème par heure d’absence.

Est-ce que je peux faire la grève du zèle par exemple ?

Non. La grève suppose une cessation complète du travail.
Tous les mouvements qui n’entrainent pas un arrêt total du travail sont illicites (grève du zèle (exécuter avec un perfectionnisme exagéré ses tâches), grève perlée (ralentir son travail ou l’exécuter de manière partielle ou défectueuse…). Je ne serai pas donc pas protégé par le droit de grève.

Est-ce qu’une grève tournante est autorisée ?

Elle est interdite dans le secteur public, sauf pour les personnels des communes de 10 000 habitants et moins.
Dans le secteur privé, sauf abus, la grève tournante, (échelonner la cessation du travail ou établir un roulement concerté par catégorie professionnelle, par secteur d’activité pour ralentir le travail) est admise.

UNSA CM-CIC

2 millions le 19 janvier et le 31 on fait plus encore !

    Après ce jeudi multicolore et les plus de 2 millions de personnes dans la rue, la prochaine journée de grève et de mobilisation est fixée au 31 janvier.

    En attendant, tous les jours, partout sur le territoire ou dans les secteurs d’activité, des initiatives et des mobilisations doivent se mettre en place. On n’attend pas le 31 janvier sans rien faire. On utilise la semaine prochain sans laisser le champ libre à la propagande gouvernementale mais pour convaincre plus de salarié·es et d’agent·es de la Fonction Publique, de citoyennes et de citoyens de rejoindre les cortèges du 31 janvier.

    Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse de l’intersyndicale.

    Document joint : communique_du_19_janvier-2.pdf

    Retraités

    Retraites : signez la pétition pour le retrait de la réforme !

    L’UNSA et l’intersyndicale appellent les travailleurs et l’ensemble des citoyens à signer la pétition contre le projet de réforme injuste et brutal du gouvernement.
    Report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, accélération de l’augmentation de la durée de cotisation, refusons cette double peine !

    Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, et plus particulièrement ceux qui ont commencé à travailler tôt ainsi que les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, ou encore ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux qui ne disposent plus d’un emploi avant leur retraite et renforcer les inégalités femmes-hommes.

    Le système de retraites par répartition n’est pas en danger. Rien ne justifie une réforme aussi brutale. D’autres solutions sont possibles.

    Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme : « je signe la pétition »